Qu'est-ce que unité 731 ?

L'Unité 731 était une unité militaire secrète de l'armée impériale japonaise qui opérait pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette unité était responsable de la recherche et du développement d'armes biologiques et chimiques, ainsi que de l'exécution d'expérimentations humaines sur des prisonniers de guerre et des civils.

L'unité tire son nom de son quartier général situé dans le district de Pingfang, en Chine. Elle a été créée en 1938 et dirigée par le médecin militaire japonais Shiro Ishii, qui a recruté un grand nombre de scientifiques et de médecins pour mener des recherches sur les maladies infectieuses, les armes chimiques et biologiques, et les méthodes de guerre bactériologique.

Les expérimentations menées par l'Unité 731 étaient extrêmement cruelles et inhumaines. Les prisonniers de guerre et les civils, principalement chinois, coréens et russes, étaient soumis à des tests médicaux horribles, tels que l'inoculation de maladies infectieuses mortelles, l'amputation d'organes pour étudier les effets physiologiques, et des tests sur des sujets vivants exposés à des agents chimiques et biologiques.

Les résultats de ces expérimentations ont été utilisés pour développer des armes biologiques, telles que la peste bubonique, le typhus et le choléra. L'unité a également mené des attaques biologiques sur des villes chinoises, entraînant la mort de milliers de civils.

Après la guerre, les États-Unis ont accordé l'immunité à Ishii et à ses collaborateurs en échange des données recueillies lors de ces expérimentations. Cela a suscité de vives controverses, car de nombreux criminels de guerre n'ont jamais été jugés et les détails de l'Unité 731 ont été gardés secrets pendant de nombreuses années.

En résumé, l'Unité 731 était une unité militaire japonaise qui a mené des expérimentations humaines cruelles et inhumaines pendant la Seconde Guerre mondiale. Les résultats de ces expérimentations ont été utilisés pour développer des armes biologiques et chimiques. Bien que cette unité ait été responsable de nombreux crimes de guerre, elle a bénéficié de l'immunité après la guerre en échange de ses données.

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